A propos de la libération de Assé Alafé / Maître Sery Kossougro Jean-Christophe “L’affaire est juridiquement terminée”
Avocat au barreau d’Abidjan, Maître Sery Kossougro Jean-Christophe est le conseil de
plusieurs entités dont l’Etat de Côte d’Ivoire et l’Union nationale des journalistes
de Côte d’Ivoire (Unjci). C’est un avocat émérite et expérimenté. Il a toujours su
défendre les dossiers de ses clients avec beaucoup de tact et de diplomatie. C’est
cet habitué des prétoires nationaux et internationaux qui a été commis par l’Unjci
pour défendre l’un des vice-présidents de son bureau exécutif et Directeur général
du quotidien l’Intelligent d’Abidjan. Il explique comment il a ramé pour la liberté
de son client, comment il va laver son honneur, ses remerciements au Président de la
République et à l’honorable Ben Soumahoro pour cette libération.
‘’L’affaire Assé Alafé’’ est juridiquement terminée et l’on ne peut plus y
revenir’’, telle est l’information essentielle livrée par Maître Sery Kossougro de
retour de Paris(France) où il était du 13 au 22 décembre dernier pour défendre
d’autres dossiers. En conséquence, l’émérite avocat ivoirien exprime toute sa
gratitude au Président de la République qui a pris un décret de grâce pour la
libération de son client, en l’occurrence le directeur général de l’Intelligent
d’Abidjan. Aussi, a-t-il infiniment remercié le Chef de l’Etat pour avoir, une fois
de plus, tenu parole à savoir qu’il ne mettra jamais un journaliste en prison pour
délit de presse quand bien même, qu’il s’agissait, ici, d’un délit de droit commun.
Selon Maître Kossougro, le Chef de l’Etat tenait, d’abord, à ce que son client se
désiste de son appel interjecté de la décision rendue par le tribunal de
première instance. Dès lors que ce principe a été acquis, sur instruction du Chef
de l’Etat, le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme a,
avec célérité, préparé le décret de grâce présidentielle pour signature, a indiqué
l’avocat. Voici succinctement le film de cette libération à laquelle l’honorable
Ben Soumaharo a apporté une contribution appréciée à l’avocat. C’est pourquoi, le
conseil de l’Unjci a tenu à témoigner toute sa marque de reconnaissance et de
remerciement au député de Bako, pour tout ce qu’il a pu faire pour les aider. En
outre, Maître Sery Kossougro a subtilement noté que l’on peut compter sur la
disponibilité du Président de la République pour le temps que le droit lui donne
les voies et moyens de blanchir le directeur général de l’Intelligent d’Abidjan, au
moment venu. En termes clairs, le vieux routier des prétoires, a qualifié l’acte du
Président de la République comme juste et conforme au code de procédure pénale et
aux dispositions du code lui-même. Et d’ajouter, qu’il a été fortement surpris
qu’en dépit de sa qualité d’historien, le Chef de l’Etat est aussi versé dans le
droit. Dans sa lancée, l’avocat a expliqué que le Président de la République ne
fait pas faire le droit pour le droit, mais c’est à dessein qu’il reste fidèle à
sa volonté que sous son règne aucun journaliste ne soit inquiété dans l’exercice de
ses fonctions. “C’est le Chef de l’Etat lui-même qui nous a interpellés qu’il
tenait à honorer sa parole, celle de ne jamais mettre un journaliste en prison’’,
a-t-il souligné. Après la libération de son client, l’avocat dit avoir des
sentiments de joie, car le Président a donné à son client, en quelque sorte, vie,
naissance. Autrement dit, il a permis que M. Assé Alafé naisse avec le Christ,
a-t-il
lancé. M. Ben Soumahoro, a-t-il souligné, est l’un des plus grands journalistes
que la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde aient connu. Et de dire que les
journalistes de sa trempe comme fut Joseph Diomandé sont des chevaux de course
rares que l’on produit tous les cents ans. « Je tiens à rendre un hommage mérité
à l’honorable député, bien qu’Alafé soit son fils spirituel », a fait savoir Maître
Kossougro. Aussi, s’est-il félicité de l’assiduité et de la fidélité dont les
journalistes de la rédaction de l’Intelligent d’Abidjan ont fait preuve à l’endroit
de leur directeur général. « Alafé est mon fils spirituel, il a grandi dans mes
mains, je lui souhaite bonne fête de fin d’année et plein succès à sa mission de
journaliste », a-t-il dit. , enfin, Maître Kossougro a tenu à remercier l’UNJCI qui
lui a fait confiance en le choisissant comme Conseil. Ce qui lui a valu de traiter
avec
attention le dossier du directeur général de L’Intelligent d’Abidjan.
M.O
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