NATION
POLITIQUE
INTELLIGENCE
ECONOMIE
INTERNATIONAL
SOCIETES
CHRONIQUES
CULTURE
SPORT

4 février 2009

Les cahiers Côte d’Ivoire / Gouvernance Ce qui n’a jamais été dit sur le système Gbagbo

Actualites QuotidienL'Intelligent d'Abidjan

Peut-on au-delà d’une simple méthode parler de système Gbagbo ? La méthode Gbagbo
suffit-elle à expliquer cette quasi permanence au pouvoir, cette ruse, cette audace
et cette impression de défiance à l’égard du temps, des hommes voire de Dieu selon
les détracteurs ? La gouvernance Gbagbo fonctionne sur un mode plus élaboré qu’une
simple méthode. Elle va au-delà de la méthode et de la théorie pour se mouler dans
un système qui fonde un ensemble solide. La clé de voûte du système, c’est Laurent
Gbagbo. Qui à son tour s’appuie sur des piliers que sont la Constitution, les
institutions et les hommes. Laurent Gbagbo est le socle du système. Certes s’il n’y
avait pas la Constitution sur laquelle, l’homme s’appuie pour gouverner, il n’y
aurait pas de Gbagbo ; certes s’il n’y avait pas des institutions et les hommes qui
les incarnent, Laurent Gbagbo n’existerait pas, mais il est indiscutable que si
l’enfant de
Mama n’existait pas, rien ne serait dans le système, dans son système. Ce sont des
évidences, nous dirait-on, pour aussitôt ajouter que jusque-là rien de nouveau.
Mais il faut exprimer souvent les choses évidentes, pour en prendre conscience
comme il se doit. Sortant des préalables et préliminaires, essayons de comprendre
un peu la méthode Gbagbo, la logique et la réalité du système et voyons qui en sont
les hommes et les femmes. Qu’ils soient forts, c’est-à-dire influents, ou faibles
(affaiblis, c’est à-dire de moins en moins influents) les hommes et les femmes
agissent chacun pour la survie du système.

De la méthode Gbagbo au système Gbagbo

Si le système fait appel à des personnes extérieures autres que le chef, la méthode
est incarnée par Laurent Gbagbo lui-même. Pour déployer sa méthode, il n’a pas
besoin de médiation, ni de médiateur. Là, il est lui-même à la manœuvre et se révèle
stratège. Leader incontesté, maître d’œuvre et clé de voûte du système, le chef de
l’Etat est un animal politique qui a besoin d’actions et de mouvements. Il lit, il
écoute, il dispose de conseillers, mais il est celui qui a le plus intégré l’idée
que les conseillers ne sont pas les payeurs. Quand ça chauffe, il n’éprouve pas le
besoin de taper du poing sur la table pour dire qu’il est le chef ou pour crier sa
tigritude, il se contente de dire que c’est lui que le peuple a élu et que c’est lui
et lui seul qui doit rendre compte. C’est ce qu’il fait lorsque son entourage se
veut plus royaliste que lui, et veut lui vendre ou faire endosser des idées et
décisions qu’il ne sent pas. C’est pour cela qu’il suit lui-même de près presque
tous les dossiers de la République. Il ne se fie, en dehors de Dieu, qu’à son
jugement, à son instinct, à son destin, à son flair. Grâce à sa méthode faite de
coups de fil directs à différents interlocuteurs au niveau de l’appareil de l’Etat(
ministres, DG, opérateurs économiques, simples citoyens, amis, etc., de déjeuners
et dîners au cours desquels sa table reste ouverte et généreuse, d’audiences
multiples et de tête-à-tête quand il le faut, Laurent Gbagbo tient fermement les
rênes du pays. Rien ne lui échappe. C’est vrai qu’il n’est pas du genre à s’en
laisser conter. Mais si vous lui dites par exemple qu’un coup se prépare contre
lui, il le fera vérifier. Il ne va dormir sur ses lauriers sous prétexte qu’il est
trop sûr de lui, et qu’un coup ne peut plus réussir. Il peut prendre au sérieux les
choses les plus
simples, mais avec lui, en vérité rien n’est jamais simple. Etre président, est un
travail permanent pour lui. Grâce à la méthode Gbagbo, que certains adversaires
pourraient trouver envahissante, le palais présidentiel à la faveur de la crise
ivoirienne s’est consolidé comme une institution forte et crédible, un centre de
résolution de toutes sortes de crises, et de dénouement des conflits sociaux,
politiques, judiciaires, économiques et corporatistes. Un lieu incontournable par
où il faut passer de gré ou de force, qu’on soit content ou pas pour régler tout
contentieux sérieux. Lors de la présentation des vœux, le chef de l’Etat même s’il
l’a fait pour le déplorer et appeler la justice à être à la hauteur des défis, a
opportunément rappelé que le Palais présidentiel était devenu un palais de
justice-bis. Affaire Centaure routier-Mobil, affaires Cora, voilà les deux dossiers
cités par le chef de l’Etat.
Mais il y a également les grèves des médecins, des enseignants, des transporteurs,
et bien de cas individuels qui trouvent solution au Palais présidentiel. Le contact
direct, le dialogue direct permanent avec les responsables et cadres dans
l’administration, dans le privé, avec les relais dans la société, permettent au
chef de l’Etat d’avoir le pouls réel de la situation, et de prendre les décisions
en connaissance de cause.

Les exigences et les contraintes du système

Dans le système, il y a à la fois lasolidarité et la notion d’intérêt lié. Dans le
système Gbagbo, on peut ne pas être content, mais on prend son mal en patience, car
il n’existe pas d’alternative. En effet, après s’être tant identifié et affiché au
système, faut-il dès le premier camouflet, claquer la porte ? Pour aller où
d’ailleurs ? C’est ainsi que des anciens ministres, des ministres en exercice et des
conseillers qui subissent des camouflets et sont victimes d’intrigues et de
méchanceté restent dans la maison. Mais en vérité, c’est là même que réside la
force du système. Un système n’est viable d’une part que par l’attraction qu’il
exerce sur ses membres, à travers les bienfaits et les avantages qu’il procure, mais
d’autre part par la crainte qu’il inspire sur sa capacité de nuisance, ce qui
conduit à une omerta totale permettant que tout avance. Par exemple, ceux qui
s’attendent à
ce que le Président du FPI mette en péril le système au nom de ses intérêts
personnels, ou d’une forme d’idéalisme, se trompent lourdement. Au-delà de la
solidarité et de la fraternité qui lient tous les membres d’un système de façon
générale, il faut noter que dans le cas de Laurent Gbagbo, la méthode donne un
visage plus humain aux choses. En effet, il apparaît que Laurent Gbagbo aussi
attaché qu’il soit au pouvoir, ne lâche jamais ses vrais amis. Il n’abandonne
jamais les siens. Il peut être difficile vis-à-vis de certains et refuser de
pardonner des espoirs déçus, des amitiés perdues (Anaky, Dakoury Tabley, Paul
Arnaud), il peut rester indifférent devant le sort de tant d’autres, mais jamais il
ne lâche les siens et ses vrais amis qui, au demeurant, sont rares et ne sont pas
très nombreux. Outre les faits qu’on leur reproche, les dirigeants de la filière
café-cacao, ont sans doute commis l’erreur de penser
que le chef de l’Etat était un ami, un tonton pour eux. D’ailleurs, Laurent Gbagbo
a souvent déploré l’attitude de certains de ses collaborateurs qui mettent en avant
sa bonhommie, son côté people et sans façon, pour oublier qu’il est avant tout leur
patron, le chef de l’Etat, et non point leur petit copain. Voilà qui doit être
clair ! Un chef n’est pas un chiffon…

Quelques femmes et hommes du système

Simone Gbagbo

Même si elle a confessé un jour qu’Hillary Clinton est son modèle, difficile
concernant le couple Gbagbo de dire que pour le prix d’un, on a deux Clinton ou deux
Gbagbo. Ils sont complices, ils se complètent mais Laurent c’est Laurent et Simone
c’est Simone. C’est parce qu’ils sont différents et ne sont pas un, que chacun
existe et joue sa partition. Autrement, l’on n’aurait pas le sentiment que la First
Lady est présente. Dès l’entame du mandat du président élu, elle a montré qu’elle ne
voulait pas être une première dame au foyer. Cela lui réussit bien aujourd’hui
puisqu’elle a fini par exister au point qu’on lui prête une ambition, un destin
présidentiel propre et fort. On imagine même un jour Laurent Gbagbo en tournée et en
meeting pour elle, comme Bill pour Hillary, mais avec plus de succès pour Simone que
la sénatrice de New-York. Devant l’ampleur de la rumeur, elle a un jour démenti
vouloir lancer une
course à la présidentielle pour son propre compte. En attendant, elle veille au
maintien et à la sauvegarde du système. Elle est à sa façon gardienne du temple, et
sait valablement et redoutablement jouer sa partition pour garder la maison. Outre
Dieu, le bien-être de sa famille, la sauvegarde des intérêts de la Côte d’Ivoire,
son grand combat consiste à mettre en avant sa légitimité dans la lutte pour la
démocratie dans notre pays et dans le parcours du FPI, pour indiquer que le parti
de son époux n’est pas un parti de bété, un parti tribal. Même si les habitudes ont
la vie dure, elle refuse d’abandonner et peut se satisfaire d’avoir su faire passer
le message. Laurent Gbagbo refuse de s’en servir, mais cette native de Moossou qui
part sur les terres de Bédié et du MPCI au Centre, faire des meetings en langue
locale, reste un bon argument de campagne contre les dangers et les ravages du
persistant procès en tribalisme
fait au FPI.

Nady Bamba

Depuis que Jeune Afrique l’a classée parmi les hommes et les femmes qui comptent en
Côte d’Ivoire, il devient difficile de faire l’impasse sur elle et d’éviter de la
citer parmi les forces du système. Son image du point de vue médiatique est gérée.
Elle n’apparaît pas à la télé, ni souvent dans les journaux. Cela lui procure un
relatif anonymat lui permettant quelquefois d’aller incognito dans les supermarchés.
Tout le monde ne connaît peut-être pas le visage, mais le nom est connu du monde
entier. Ses admirateurs la surnomment la grande dame. Tout un programme. Elle
travaille activement pour la réélection du chef de l’Etat, coopte et recommande des
cadres, et non des moindres. Elle n’a pas que des amis dans le système, mais elle
semble avoir le secret pour consolider son influence. Ce qu’on peut retenir dans
l’action des femmes influentes du système Gbagbo, est qu’en dépit de la personnalité
de chacune, aucun
conflit ne vaut la mobilisation pour la sauvegarde du régime et le maintien au
pouvoir du chef de l’Etat. Quand on a admis cela, alors le reste peut se gérer.
N’en déplaise …

Affi Nguessan

Que lui reste-t-il-encore pour être définitivement heureux ? L’homme a presque tout
eu. Il a été Premier ministre. Il est le Président du FPI. En cette qualité, il est
au même poste qu’occupait Laurent Gbagbo au moment où il accédait à la Présidence de
la République. Peut-on douter que l’ex-président du FPI mais toujours son patron,
fasse à moitié pour lui son travail ? Un grand chef peut-il laisser un médiocre lui
succéder même si des psychanalystes disent qu’en réalité les vrais chefs sont
égocentriques, et ne veulent pas du tout que d’autres grands et vrais talents se
dévoilent sur leurs traces. «Houphouët a fait de Bédié son successeur mais Bédié
n’est pas Houphouët » expliquent ceux qui ne portent pas l’enfant de Bongouanou dans
leur cœur. Mais que dit le concerné ou tout au moins son entourage ? Depuis
l’épisode et l’épreuve de Marcoussis, Affi Nguessan serait devenu un homme sans
illusion sur
la logique du système. C’est pourquoi il ne hurle pas avec les loups. Il estime que
l’essentiel, n’est pas que lui occupe un poste, mais de tout faire pour le maintien
et la réélection de Laurent Gbagbo. C’est cela qui sauvera tout le monde y compris
lui-même. Personne dans le système ne peut être sauvé tout seul. Lors de la
convention du parti à Yamoussoukro, l’an dernier, Affi N’Guessan a rappelé cela. A
Marcoussis, l’homme a cru bien faire surtout qu’il avait agi de bonne foi, mais
aussi avec la caution du chef. Le problème avec lui, est qu’il n’a jamais été
question de jouer les idéologues et de faire la bravade. L’ambiance était certes
mauvaise et défavorable, mais c’est peut-être cela son grand tort du point de vue
historique. Le fait d’avoir fait le choix du confort de la durée, et d’avoir laissé
les ultras jouer leur partition, d’avoir par exemple laissé Mamadou Koulibaly
occuper le terrain avec
son point de vue, l’a marginalisé durant les heures fortes de la crise, au point de
désespérer le chef de l’Etat sur ce FPI qui lui manquait tant. Lui sait comment il
a su faire du parti un instrument efficace de conquête du pouvoir. Mais quel est
aujourd’hui le poids de l’homme dans le système ? Dans le système Gbagbo, Affi
N’guessan est en train de rebondir, en dépit des apparences. Mais il prend soin
d’éviter de constituer trop tôt et trop visiblement un clan et des partisans. Alors
il n’est pas exigeant sur ses prérogatives et les questions de préséance au parti.
Tout ce qui concourt au bien-être de la République et au succès du chef de l’Etat
est le bienvenu. C’est ainsi que l’ex-Premier ministre n’a pas souvent jugé utile
d’exiger qu’en tant qu’entité et parti politique, le FPI soit présent aux
négociations de paix. De toutes les façons, le souvenir de Marcoussis ne pouvait
pas rendre recevable une
telle requête. De plus, il était difficile d’imaginer Affi N’guessan ou un
représentant du FPI dans le CPC de Ouaga, ou avant dans des négociations à huis
clos entre Bédié, Ado, Soro et Gbagbo. A défaut d’Affi N’guessan lui-même, un tel
responsable aurait tôt fait figure de dauphin. Le système a donc fait le choix de
mettre en avant la présidence en tant qu’institution et Laurent Gbagbo au détriment
du FPI.. Si cela renforce la prééminence du leader et octroie une relative liberté
de parole, souvent cela donne droit à des situations cocasses comme la réponse des
FN après la dernière sortie du FPI sur le processus d’identification. En effet,
Konaté Sidiki avait dénié toute légitimité de critique au FPI et le droit de parler
au nom de Laurent Gbagbo qui est le seul signataire de l’Accord de Ouaga. Pour les
FN, ni Affi ni la première dame ne peuvent engager le chef de l’Etat dans la
dénonciation de l’accord de
Ouaga. Aujourd’hui, Affi N’guessan reste en embuscade et conserve un droit de
regard sur la vie interne du parti ainsi que sur la promotion des cadres du FPI à
certains postes. Que le CNRD n’ait pas pu mettre sous l’éteignoir le parti,
signifie qu’Affi n’est pas totalement inefficace et qu’il convient de compter avec
lui.

Mamadou Koulibaly

Quelquefois Gbagbo le trouve agaçant. En ferait-il trop et trop souvent ? Le blues
de la République n’est-il pas le blues de Mamadou Koulibaly ? En réalité, Mamadou
Koulibaly a un gros problème avec le système et ses perversions : corruption,
enrichissement rapide, etc…Le fait de les dénoncer ne traduit pas du tout qu’il est
un homme courageux, mais plutôt qu’il n’est plus un homme écouté, qu’il n’est plus
un homme influent. Eût-il été influent qu’il aurait pu convaincre le chef de l’Etat
de mettre fin à cela, de couper les têtes dans tous les secteurs au même rythme que
l’opération mains propres dans la filière café-cacao. Dans les heures chaudes de la
crise, Koul était à la manœuvre aux côtés du chef. En Novembre 2004, il a même été
presque le commandant en chef, en sa qualité de président du comité de crise chargé
de gérer et de coordonner l’opération dignité. Partisan de la force contre la
rébellion, son étoile n’a-t-elle pas cessé de briller depuis cette date ? Depuis
cette date quelque chose a dû passer par là. Entre-temps, il y a eu Banny, et
ensuite Guillaume Soro. Moins politiquement cynique que d’autres, et sans doute
encore animé d’un peu d’idéalisme naïf, le président de l’Assemblée nationale vit
mal le dialogue direct et ses conséquences. Il le vit si mal qu’il avait sans doute
prédit l’échec, rêvant d’un autre plan alternatif. Il a le blues, et il le fait
savoir. Mais se fait-il entendre et comprendre ? Il occupe une position dangereuse
: dauphin constitutionnel. A tout moment, il pourrait succéder au chef de l’Etat en
exercice. Alors, il doit se battre contre l’imposture, contre les coups d’Etat qui
amènent à suspendre la Constitution, mais il doit également éviter d’en faire trop
puisque le système peut brutalement changer les règles comme au Sénégal, comme au
Togo, comme en
Guinée. Manifestement, l’influence de Mamadou Koulibaly n’est pas sur la pente
ascendante si tant est vrai qu’il fait partie des radicaux et durs du système et
reste un idéologue peu enthousiaste devant l’opportunisme politique et la
realpolitik. Mais il a bien intégré la logique du système : omerta et solidarité
pour préserver l’essentiel. Ainsi donc, il a beau être en désaccord avec les choses
qu’il dénonce, cela ne saurait justifier qu’il sorte du système et abandonne
Laurent Gbagbo qui l’aime bien et le trouve brillant, même s’il est quelquefois
agaçant à ses yeux.

Bohoun Bouabré

Il fut un puissant et influent ministre de l’Economie et des Finances. Après des
débuts lourds au Plan et au Développement, le seul ministre d’Etat de gouvernement
Soro semble avoir retrouvé son dynamisme, trouvant le temps (et y prenant un plaisir
réel) pour la fondation “les amis de l’Excellence” dont il est le mentor et parrain.
Il ne gère plus les caisses de l’Etat mais il semble revenir en grâce auprès du chef
de l’Etat qui le consulte sur divers sujets et lui confie la supervision de
plusieurs projets. Ceux qui, six mois avant l’arrivée de Banny et son départ du
ministère de l’Economie et des Finances, avaient juré qu’il en partirait, lui
prêtent toujours des rapports difficiles avec la première dame, et ajoutent qu’il
est dans le collimateur du chef de l’Etat. L’homme s’est remis de l’épisode de la
BCEAO et mène une activité débordante pour donner une visibilité, une envergure et
un rayonnement à
son ministère. Dans sa région natale à Issia, il refuse que son leadership soit
contesté. Quoi qu’on dise, il semble encore peser et rester un peu influent dans le
système. Mais comment et à quel poste peut-il rebondir au cas où le chef voudrait
encore le promouvoir ou le positionner? Difficile de répondre ! En tout cas,
lorsque le ministre Bouabré était tout-puissant argentier du pays, et que son
premier cercle rêvait de la primature pour lui, Laurent Gbagbo avait coupé court en
ces termes : « les gens pensent que je ne sais pas ce que je fais ». Pour l’heure,
le ministre d’Etat savoure son actuel état de grâce.

Désiré Tagro

Cible des journaux de l’opposition, le ministre de l’Intérieur ne vit pas trop mal
les critiques contre lui. L’on raconte qu’il n’est pas content lorsque pendant
plusieurs semaines, Nord Sud, le Patriote et le Nouveau Réveil n’écrivent rien
contre lui. Longtemps en conflit feutré et ouvert avec le Premier ministre, il s’est
plus ou moins réconcilié avec lui ces temps-ci, au nom de l’accord de Ouaga et dans
l’intérêt supérieur de la Nation. Dans le système Gbagbo, il conserve une relative
influence, mais certains observateurs estiment qu’il paraissait plus fort et
influent lorsqu’il officiait en qualité de porte-parole du Président de la
République.

boubacar Koné

Il a réussi son baptême du feu récemment avec sa première cérémonie de vœux qu’il a
organisée et supervisée en Janvier dernier. En collaboration avec le secrétariat
particulier du chef de l’Etat, et aussi avec l’accord du Président, il élabore,
prépare et tient disponible l’agenda du chef de l’Etat qu’il se fait fort de faire
respecter même si la flexibilité et l’absence de rigidité doivent caractériser
l’agenda d’un président atypique comme Laurent Gbagbo. Ce professeur d’université
pourrait devenir de plus en plus influent, grâce à sa maîtrise de la langue de
Shakespeare s’il ne commet pas de gaffes, et ne rentre pas dans les intrigues et les
guerres de clans. Pour le moment, il semble bien s’en sortir.

Aubert Zohoré

Ancien cadre à la Banque Mondiale, ex-directeur de cabinet de Bohoun Bouabré, dont
il a partagé l’influence et la mainmise sur la politique économique du pays durant
plusieurs années, Aubert Zohoré n’a qu’une seule obsession : devenir ministre de
l’Economie et des Finances. Son influence grandissante auprès du chef de l’Etat, son
avis sur tous les grands dossiers et projets ne suffisent pas à ses yeux. Il a
besoin d’être dans l’exécutif pour mieux servir les yeux fermés son patron Laurent
Gbagbo et ainsi contribuer à faire perpétuer le système. Son assurance et ses
certitudes sur la question avaient conduit Fraternité Matin, à annoncer sa
nomination au poste alors que circulaient des rumeurs de remaniement ministériel.
Beaucoup se sont plaints auprès du chef de l’Etat mais personne ne peut dire si le
conseiller spécial a été vraiment rappelé à l’ordre. Ces derniers temps, des
locataires du 16ème étage de
l’immeuble Sciam disent qu’il est en disgrâce sans toutefois réussir à s’en
convaincre eux-mêmes. Affaire à suivre….

Koré Moïse
Le pasteur basketteur fait plus la une des journaux pour le basket et aussi pour la
religion que pour son action auprès du chef de l’Etat. L’homme a réussi à se
positionner sur l’échiquier national et à se tailler une légitimité fondée sur autre
chose que sur sa relation avec le Président Laurent Gbagbo. N’empêche qu’il a encore
ses entrées au palais même s’il a connu des moments d’éclipse considérés comme signe
de disgrâce. Il devrait pouvoir rester un homme influent tant qu’il restera au
basket et dans la prière, c’est-à-dire loin de l’ambition de devenir ministre.

Monnet Emmanuel

On l’aurait presque oublié tant il semble effacé à certains égards, et sait ne pas
attirer l’attention sur lui, concernant la guerre de clans et d’influence au FPI. Sa
longévité n’est pas le fait du hasard.. On le dit écouté par le chef de l’Etat.
L’homme a été donné plusieurs fois sur le départ mais il est toujours à la barre.

Lida Kouassi Moïse

L’autre Moïse. Il n’a pas les meilleures relations avec son homonyme. Depuis
Septembre 2002, l’homme a du mal à rebondir. Il a effectué de nombreuses missions
pour le compte du chef de l’Etat, mais Lida Kouassi semble avoir des difficultés
pour reconquérir la confiance pleine et entière du chef de l’Etat, ce qui est très
important pour avoir de l’influence. On lui reproche en tant que ministre de la
Défense de l’époque de n’avoir pas su mettre le système à l’abri de ce qui est
arrivé. Concernant la gestion du cas Ouattara lors des événements, l’argument que
l’ex-ministre d’Etat donne est justement ce qui lui est reproché : en prétextant
qu’il a autorisé l’exfiltration du leader du RDR par l’ambassadeur de France sur
ordre du chef de l’Etat, les autres lui rétorquent s’il croyait vraiment qu’un chef
d’Etat, de surcroit Laurent Gbagbo pouvait lui dire autre chose. Dans la perspective
du second
mandat de Laurent Gbagbo, à défaut d’un retour au gouvernement, il se verrait bien
dans une fonction plus stratégique à la présidence de la république que conseiller
spécial.

Le couple Ottro-toure

En dehors du couple présidentiel, c’est le seul couple de la République dont les
deux membres sont visiblement influents. Cependant l’on voit de moins en moins le
doyen Laurent Ottro. On le dit occupé à mettre de l’ordre dans la gestion de
certains dossiers liés à l’énergie et au pétrole. Donnée pour partante à plusieurs
reprises, Sarata la directrice de cabinet adjointe n’en continue pas moins de
cogérer un peu le pèlerinage musulman, au grand dam des responsables de la
communauté. Jusqu’à nouvel ordre et avis contraire, et en tenant compte des
intrigues de Palais, le couple Ottro-Touré reste relativement bien positionné.

Kadet Bertin

Cet homme semble être le conseiller spécial le plus influent et le plus à l’aise du
système .Toujours dans les parages du chef, il est au courant de beaucoup de
dossiers et fait penser que dans le système on peut se sentir bien même si on n’est
pas ministre. Aimé, détesté et vilipendé, Kadet Bertin reste indifférent et poursuit
son chemin. Il est médiatiquement moins présent ces temps-ci, mais semble jouer un
rôle considérable dans la survie et la préservation du système.

Alcide Djédjé

Tout le monde prédit qu’il aura le portefeuille des Affaires étrangères en cas de
réélection du chef de l’Etat. Son influence se mesure au cumul des fonctions qui
sont les siennes : conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la diplomatie,
ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies, représentant permanent du chef de
l’Etat dans le Comité d’évaluation et d’accompagnement de l’Accord de Ouaga. Présent
sur plusieurs dossiers, il a, selon plusieurs sources, l’écoute du chef de l’Etat et
sait éviter d’en abuser. Ce qui n’est pas le cas pour tout le monde.

Coulibaly Gervais

C’est dans les crises et l’adversité que le talent des individus se révèle.
Coulibaly Gervais n’a pas encore géré une grande crise, mais peu à peu il s’installe
dans les costumes de porte-parole. Il a fini par faire adopter et accepter son
profil. Longtemps annoncé comme probable Premier ministre lors de la sélection qui a
suivi la résolution 1633, avant la nomination de Banny, Coulibaly Gervais constitue,
avec le Professeur Biaka Zasseli Ignace dans son cabinet, l’une des meilleures
recrues du chef de l’Etat.

Sokoury Bohui

Lui, il est souvent présent. La réélection du chef étant la grande préoccupation de
tous, il est clair que celui qui gère le dossier devient incontournable aussi bien
au Palais que dans le parti. Le député est rangé dans le camp des radicaux. En tout
cas, pour ceux qui veulent être proches de la pensée du chef de l’Etat, il est
conseillé souvent d’aller parler avec Sokoury Bohui.

Blé Goudé

On pensait qu’avec le dialogue direct, c’en serait fini pour lui. Mais l’ex-leader
estudiantin a su se faire une place. Toujours frappé par les sanctions onusiennes
l’empêchant de voyager, il déploie son énergie dans l’action locale et l’occupation
du territoire national pour sensibiliser sur les bienfaits de la paix , du dialogue
direct et de l’identification. Il croit en son étoile pour l’avenir. Mais pour
l’heure, il s’emploie à servir avec toute son énergie Laurent Gbagbo. Voulant,
hormis l’adhésion à Laurent Gbagbo, évoluer de façon autonome à l’égard des hommes
du système, saura-t-il résister aux assauts de celui-ci?

Stéphane Kipré

L’un des plus récents hommes du système. Si être influent c’est arriver à rencontrer
le chef pour poser des problèmes et les régler, alors le beau-fils fait partie des
hommes influents et forts du système. Saura-t-il le mériter et le rester aussi
longtemps que d’autres qui alternent période de grâce et de disgrâce ?

Et pour finir
Evidemment cette notification des hommes et des femmes du système Gbagbo n’est pas
exhaustive, puisqu’il y a encore quelques personnes dont nous n’avons pas cité les
noms. D’autres sont à l’extérieur du pays, sont des hommes d’affaires, des amis, des
compagnons de route du chef de l’Etat. Il y en a qui ont aussi une part d’influence
mais qui ne sont pas en tant que tel membres du système. Par exemple, le Président
Fologo, feu Kassoum Coulibaly. C’est-à-dire que ce sont des hommes qui peuvent
décanter des situations et régler directement tel ou tel problème, avec le chef mais
ils ne font pas totalement partie intégrante du système tel que nous l’avons décrit.
Difficile enfin de classer des acteurs et personnalités comme Jacques Anouma,
Victor Ekra, Ben Soumahoro, Djédjé Benjamin, Bishop Guy Koja, Guy Labertit et bien
d’autres….

Charles KOUASSI

15 Commentaires »

  1. METHODE GBAGBO

    corruption à grande échelle
    droit de cuissage comme mode de reconquête du pouvoir(Nady Bamba!)
    assassinats politiques
    démagogie et rhéthorique creuse
    mensonge au quotidien
    confusion et atermoiements
    marché d’illusions
    destruction volontaire de l’intelligence nationale(écoles&universités)

    SYSTEME GBAGBO
    réactionnaire
    anticommunisme primaire
    violence, humiliations, chantages et destruction de biens comme mot d’ordre de dissuasion politique
    prétention(se faire l’égal des grands hommes!)
    maffia
    négation du bien et de la vie
    reniement de soi et de ses actes
    culte de la personnalité de Gbagbo(à outrance!)

    Commentaire par KPEKPES — 4 février 2009 @ 6:57

  2. vraiment charle kouassi tu fait pitie.tu fait pitie ,parce que ce que toi meme tu a ecrire la sur gbagbo le dictacteur sanguinaire,tu sait que sait du mensonge et du pipo .ce nait pas parce que gbagbo a libere votre boss alafe ,que vous allez devenir un second journal asujeti a gbagbo et sa horses des pilleur et assassins.au juste,montre nous un seuls projets constructive de gbagbo depuis son arrivee calamiteux a la tete du pays si c’est nait que les pillages de leconomie et les assassinat politique des innocents.

    Commentaire par TOGBA — 4 février 2009 @ 11:42

  3. franchement c’est qui nady bamba? dans un pays normal est-ce qu’on devrait parler d’elle à haute voix? simple question de bon sens. n’est-elle pas la petite amie de de gbagbo le seul chrétien baptisé polygame? franchement vous les journalistes arrêtez de prêter le flanc de gbagbo afin d’éviter de l’exposer aux injures inutiles. quand vous faite ça lui et sa clinique finissent par croire que c’est vrai ce que vous dites et qu’ils sont vraiment aimé par le peuple et non les voyous de jeunes patriotes.

    Commentaire par rafioulaye — 5 février 2009 @ 1:37

  4. je ne comprends toujours pas pourquoi l’Etat Ivoirien qui est proprietaire de ces mines doit beneficier seulement de 10% et compter sur les taxes pour avoir 500.000-000 usd?
    c’est le montant de 140 milliards que la cote d’ivoire ne peut pas avoir pour auto financer ses propre activites au point de tout confier au caffard de blanc qui nous volent depuis 208 ans ? vous voyer en malaysie l’investisseur etranger benificie seulement de 49 % de son propre investissement 51 % a son partener qui doit etre necessairement malaysien et qui n’apporte auqu’un centime dans l’investissement…vraiment cote d’ivoire yako…

    Commentaire par kah — 5 février 2009 @ 6:27

  5. ces memes malaysiens investissent dans le petrole en cote d’ivoire et beneficient de plus de 90 % des revenues pendant que dans leur pays c’est 49 % pour l’investisseur etranger et en plus d’etre le financier a part entiere d’une societe il doit avoir un partener local (malaisien) qui n’y apporte aucun centime mais pour le fait qu’il soit malaisien devient le premier responsable de l’entreprise…mais chez nous en cote d’ivoire ,l’investiseur beneficie en plein temps des ses actions meme sur nos nos propres ressources….prenez le cas de la CIE,SODECIE,GISEMENT DE PETROLE A JACQUEVILLE,A TABOU, MINES D’OR A DANANE ET CELUI DE TONGON DONT 90% SONT CONFIES A LA SOCIIETE RANDGOLD PARCEQU’ELLE INVESTI 140 MILLIARD DE FRANC CFA..POURTANT LA COTE D’IVOIRE PEUT BIEN FNANCER SES PROPRE PROJETS…
    ALORS A QUOI SERT D’ETRE PRODUITEUR MONDIAL DE CACAO SANS AUCUNE USINE DE CHOCOLAT ? A QUOI SERT D’ETRE 3eme OU 4eme PRODUCTEUR DE CAFE SANS USINE DE CAFE? LA FRANCE N’A AUCUN PIED D’ANANAS MAIS ELLE EST PRODUCTRICE MONDIALE DU JUS D’ANANAS POURTANT SON ANANAS QUI EN A ABOISSO, BONOA…EN COTE D’IVOIRE ,ON EST RICHE EN RESSOURCE AGRICOLE ET MINIERE MAIS ON ES PAUVRE … PARCEQUE L’ETAT DE HOUPHOUET A GBAGBO PASSANT PAR OUATTARA , BEDIE,GUEI ..NE TAVAIL QUE POUR LES COLONS DE GRE OU DE FORCE…S’ENRICHISSENT EUX MEMES POURTANT NOUS ON SOUFFRE,NOUS ON MEURT DE FAIM, PENDANT QUE LES PAYS LES PLUS PAUVRES DE L’ASIE SE DEVELOPPENT SANS RESSOURCES.. NOUS AVEC NOS RESSOURCES ON MEURT DE LA FAMINE…TOUT SIMPLEMENT ON COMPTE SUR LES CAFARDS DE BLANCS POUR CONTINUER A NOUS VOLER..NANAN BOIGNY A CONSTRUIRE TOUTE LA FRANCE , LES UNIVERSITES EN MARSEILLE, LES GRANDS HOPITAUX , DES CHATEAU EN MABRE …MAIS EN COTE D’IVOIRE OU IL EST SENSE LE FAIRE , IL PREFERE BOUSIER L’ECONOMIE EN CONSTRUISANT LA PLUS GRANDE BASILIQUE DU MONDE QUE NE PRATIQUEMENT A RIEN ..POURTANT L’ARGENT QUI A SERVI A CONTRUIRE CETTE BASILIQUE POUVAIS DOTER DE LA COTE D’IVOIRE DE PLUS DE 20 TRADE CENTERS (CENTRES COMMERCIAUX)PUISQUE L’ECONOMIE D’UN PAYS NE SE BASE SEULEMENT PAS SUR SES RESSOURCE MAIS AUSSI SUR LE TOURISME …ALASSANE OUATTARA DONNE 1000 KM DE BITUME AU GABON MAIS EST IMCAPABLE D’INVESTIR CE MONTANT DANS L’INSDUTRIE MINIERE EN COTE D’IVOIRE..IL PREFERE PLUTOT INVESTIR DANS LA GUERE DANS SON PROPRE PAYS POUR RENDRE DES BLANC HEUREUX…BEDIE EST LE 3eme ou 4eme investisseur en afrique mais oublie son propre pays..IL PEUT AVEC TOUT SON ARGENT INVESTIR DANS LES MINES ,RACHETER DES ENTREPRISE AU BLANC..MAIS HELAS IL VEUX SEULEMENT ETRE PRESIDENT POURTANT LES ANCIEN PRESIDENT AU USA FONT DES AFFAIRE ,INVESTISSENT AUX USA….gbagbo prefere acheter usine aux USA POURTANT LES IVOIRIEN ON BESOIN D’AVOIR USINE EN COTE D’IVOIRE , IL ACHETE CAR DE PLUS D’UN MILLIARD POUR LA RTI QUI A ELLE MEME DES MOYENS POUR SON PROPRE EQUIPEMENT..PUISQUE NOUS LUI PAYONS DES REDEVENCE SUR TOUTES NOS FACTURES ..
    VRAIMENT COTE D’IVOIRE YAKO…

    Commentaire par kah — 5 février 2009 @ 7:28

  6. comment cote d’ivoire yako?
    Mais au lieu d’investir l’argent du contribuable dans les actions utiles, on prefere donner l’argent du contribuable ivoirien au corrupteur de Ble Goude pour faire la culture de la mediocrité ou faire gérer tout un etat par des gens qui n’ont jamais fait leurs classes nulle part pour se retrouver à la tête de l’etat en l’occurence Gbagbo le roublard-boulanger et Soro Guillaume un chef rebelle qui n’a jamais travaillé de sa vie si ce n’est participer à la destruction de facon active à la nation ivoirienne pour se retrouver aujourd’hui un decideur majeur de la conduite des affaires de la nation ivoirienne. Quelle aberration! Des intellectuels qui font la courbette à Soro Guillaume! Quelle honte pour toute la nation ivoirienne où la morale et la moralité n’ont plus droit de cité. Pays dans lequel devient criminel donc passible de poursuite judiciaire toute personne ayant pour vertu la morale, l’honnêtete et l’esprit de travail et d’entreprise. Alors chers ivoiriens quel resultat voulez vous obtenir avec des chefs d’etat et de gouvernement qui encouragent leurs compatriotes à detruire le systeme educatif ou la vie humaine. Tout le tissu socio-economique est detruit. Que voulez-vous? La solution c’est de chasser Gbagbo du pouvoir par la voie des urnes en le contraignant à accepter de faire organiser les elections par la CEI.

    Commentaire par zye voit et bouche parle — 5 février 2009 @ 9:24

  7. Mais mon cher Togba, c est alafè qui est justement charles kouassi. C est le pseudo qu il utilise pour ecrire ses articles. par ailleurs je suis un peu d accord avec la plupart des interventions sauf sur les assassinats. car un serpent n attaque jamais par hasard sauf s il est menacé. Mais ne pas écouter des personnes telles le PR. MAMADOU COULIBALY, démontre de la volonté du “systeme” de faire prévaloir la médiocrité. Mais Alafè lui, ne fait que relater les faits…

    Commentaire par Brima — 5 février 2009 @ 12:49

  8. Mais mon cher Togba, c est alafè qui est justement charles kouassi. C est le pseudo qu il utilise pour ecrire ses articles. par ailleurs je suis un peu d accord avec la plupart des interventions sauf sur les assassinats. car un serpent n attaque jamais par hasard sauf s il est menacé. Mais ne pas écouter des personnes telles le PR. MAMADOU COULIBALY, démontre de la volonté du “systeme” de faire prévaloir la médiocrité. Mais Alafè lui, ne fait que relater les faits…

    Commentaire par Brima — 5 février 2009 @ 12:49

  9. Un pouvoir caotique, dictatorial et sanguinaire tel est le système gbagbo. polygamie notoire à la tête de l’état. honte et desastre pour un peuple exténué par l’incompétence et la mediocrité du système de gouvernance gbagbo. corruption, vol mensonge, ruse et roublardise voila la connotation de ce système. 100 millard volés au contribuable et au paysan ivoirien sous pretexte d’achéter une usine à fullton aux usa. usine introuvable, 100 milliard introuvable; tel est le système, vol et paupérisation du peuple. le système ne peut plus rien apporter au peuple de côte d’ivoire si ce n’est sa descente aux enfers. la seule façon de faire chuter cette mediocrité à l’echelle national c’est de faire partir gbagbo et ses profiteurs de la tête de la côte d’ivoire

    Commentaire par Renom — 5 février 2009 @ 2:26

  10. Charles Kouassi, tu as fait une analyse assez pertinente; dommage qu’il est impossible de l’expédier à des connaissances.la description de la personnalité et du rôle de Kadet Bertin est irréprochable, vraiment bien visé!dommage que les intervenants font de la digression pour ne pas dire “du coq à l’âne”; felicitation pour ton travail CHARLY

    Commentaire par LE JUIF — 5 février 2009 @ 2:30

  11. Après 8 ans de pouvoir illégal et illegitime à la tête de la côte d’ivoire c’est maintenant que gbagbo se rend compte que Abidjan est une poubelle !!! quel incompétence, quel mediocrité et quel medisance à l’encontre du peuple ivoirien. president gnanfougnanfou comment se fait t’il que c’est aujourd’hui tu te rend compte que Abidjan la perle des lagunes est devenue une poubelle geante sous ta gouvernance ???? surtout après tes dechets toxics qui a fait tant de mort ??? c’est maintenant tu ouvres les yeux ??? vivement les élections pour que tu parte

    Commentaire par Renom — 5 février 2009 @ 2:33

  12. vous etes tous des imbéciles heureux (dixite konan bédié); de l’indépendance de la cote d’ivoire à ce jour, lequel de ces dirigeants a le plus favorisé la liberté de la presse (des journaux qui relaient la pensée de la rébellion sont protégés)si ce n’est laurent gbagbo? ils ont peut être commis des erreurs; mais soyons sérieux et sincères,les gbagbo ont plus volé que les bédié, les houphouet, les ouattara? bédié qui depuis les antichambres du parlement ou les cabinets ministériels fêtait les milliards.pouvez vous estimer la fortune de nanan houphouet boigny? et l’ardoise de dette qu’il nous a lissé?bédié après les pluies de milliards n’a t’il pas laisser des caisses vides (dixit guéi robert)?ouattara qui vendait et rachetait, qui débarquait au port avec des tonnes d’effets personnels sans les dédouaner; chers amis, ne soyons pas amnésiques; on peut ne pas aimer le lièvre mais reconnaissons qu’il coure vite.actuellement des candidats qui sont dans les starting-block pour les compétitions électorales, Gbagbo est le moindre mal.

    Commentaire par LE JUIF — 5 février 2009 @ 2:48

  13. renom, réveille toi et prépare toi à grogner comme tu sais si bien le faire;au lendemain des élections, Gbagbo sera reélu avec un score clair et inconstable. wait end see.

    Commentaire par LE JUIF — 5 février 2009 @ 2:53

  14. Quand on passe son temps à tromper le peuple, à rouler les gens dans la farine, pire à refuter les responsabilités qui incombent au motif de la guerre alors qu’on s’octroie un budget de souveraineté de plus de 75 milliards de francs sans compter le salaire net de 9 millions de frans sur 8 ans, on doit pouvoir présenter un bilan potable aux ivoiriens. monsieur le juif, quel est le bilan de gbagbo ??? si on est president pour être président alors comme vous le dite, gbagbo sera réelue après 10 ans au pouvoir. mais si on est president parce que le peuple a donné un mandat avec des objectifs clairs à remplir, je doute fort que gbagbo soit réelue. on n’s pa

    Commentaire par Renom — 5 février 2009 @ 3:16

  15. n’est pas president pour se plaire ou pour un prestige, on estr president pour participer, pour apporter le developpement à son peuple. Houphouet la fait, bédié la fait, allasane en 3 ans la fait. qu’est ce que gbagbo à apporter à notre pays ?? que dal !!! si ce n’est le sang, la mort,culture de la mediocrité,et comme le dit KPEKPES” anticommunisme primaire
    violence, humiliations, chantages et destruction de biens comme mot d’ordre de dissuasion politique
    prétention(se faire l’égal des grands hommes!)
    maffia
    négation du bien et de la vie
    reniement de soi et de ses actes
    culte de la personnalité de Gbagbo ”
    je dis que si pour sa il doit être réelu, sa sera dommage pour la côte d’ivoire… après avoir denoncer les mandats presidentiels, le voila qui use de ruse pour s’éterniser au pouvoir ..

    Commentaire par Renom — 5 février 2009 @ 3:25

Envoyer un commentaire













PUBLICITE

HAUT DE PAGE L'Intelligent d'Abidjan

SOCEF-NTIC
Societe de Communication, d'Edition, de Finances et des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication

L'Intelligent d'Abidjan
Disponible sur le marche et sur le Net depuis le 04 septembre 2003 Edite par Socef-NTIC, Directeur G�n�ral : Asse Alafe W.

L'Intelligent d'Abidjan Edite par Socef-NTIC
E-mail : [email protected]    / E-mail:
Droits de reproduction et de diffusion reserves � L'Intelligent d'Abidjan
Site realise et edite par RICMedia